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L’image du chirurgien-dentiste, une ambition forte de la profession

Les chirurgiens-dentistes veulent se débarrasser définitivement des stéréotypes et des croyances populaires, souvent rattachées à leur profession. Ils veulent souligner leur expertise d’une part mais aussi leur éthique et leur déontologie d’autre part. Ce sera encore un engagement pour cette nouvelle année qui commence.


concours

Faire des chirurgiens-dentistes des professionnels de santé pleinement reconnus !


Dans les cabinets et centres dentaires, les professionnels de santé sont parfois confrontés à la « mauvaise réputation » que la profession peut susciter dans le grand public. L’image populaire des « arracheurs de dent » est tenace. N’est-ce pas elle, qui conduit un nombre important de patientes et de patients à craindre sa prochaine visite chez le dentiste ? La stomatophobie, cette peur panique du

dentiste, concernerait, selon les dernières études, entre 15 et 20 % de la population. Près d’un patient sur 5 aurait donc peur du dentiste, une peur irrationnelle certes le plus souvent mais qui trouve ses origines dans des croyances et / ou des superstitions et non pas uniquement dans les douleurs susceptibles d’être ressenties.


Cela explique donc, en partie, cette « mauvaise image », dont les chirurgiens-dentistes peuvent souffrir. Pourtant, la profession s’est considérablement mobilisée depuis des décennies pour changer la donne. De l’évolution de la formation initiale des chirurgiens-dentistes à la création d’un statut d’assistante dentaire, les décisions prises ces dernières années participent à faire de cette profession un modèle

d’exigence. Partie prenante de la réussite de la réforme du 100 % dentaire, les chirurgiens-dentistes ont par exemple contribué à garantir une égalité d’accès aux soins pour tous, y compris les patients les plus défavorisés.


La place du chirurgien-dentiste dans le système de santé en France, un rôle majeur en 2025


D’un côté, les chirurgiens-dentistes ont fait évoluer leur formation et leurs pratiques au quotidien pour répondre aux nouvelles tendances et demandes des patients. On pense principalement aux prothèses dentaires, mais aussi à la dentisterie esthétique, qui connait une hausse de la demande de soins (alignement, gouttières, blanchiment, …).


D’un autre côté, la profession répond également à des exigences de plus en plus nombreuses notamment en ce qui concerne l’information et l’accompagnement des patients. C’est ainsi, que la profession se retrouve au cœur de la politique ambitieuse du gouvernement souhaitant faire émerger la première génération sans caries. Leur rôle, en matière de prévention, devient ainsi officiellement consacré. C’est également en informant et en éclairant le patient, que les dentistes ont permis le succès incontestable de cette réforme du 100 % Santé dentaire. On notera, que la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a lancé, depuis le 1 er janvier, une vaste campagne de contrôle des cabinets et centres dentaires pour vérifier le respect des obligations en termes d’information des patients.


2025, une année sous le signe du professionnalisme et de

l’éthique


C’est en se conformant à toutes ces exigences tant sur le plan des soins dispensés que sur un plan plus administratif, que la profession entend éradiquer ces dernières superstitions liées à la profession. Certains faits divers (le scandale du dentiste-boucher de Marseille, les dérives de certains centres dentaires, …) ont certes perturbé cette « guerre de l’image », mais la profession reste mobilisée pour

progresser encore et encore.


N'est-ce pas l’ambition du projet porté par le Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-dentistes et consacré à l’éthique et à la déontologie de la profession ?

En organisant le concours de la déontologie 2025 ouvert aux étudiants de 5 ème et 6 ème année, l’ordre n’ambitionne-t-il pas de se projeter dans l’avenir ? Destiné à « valoriser une pratique soucieuse des règles éthiques et déontologiques, fondement de tout exercice d’un métier médical », ce concours traduit l’ambition de la profession de davantage soigner son image à l’égard de patientes et de patients toujours mieux informés et plus exigeants.




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