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Devenir chirurgien-dentiste salarié, un choix de plus en plus partagé !

On compte aujourd’hui deux fois plus de chirurgiens-dentistes salariés qu’il y

a 10 ans. D’un côté, les centres dentaires répondent aux besoins des patients.

D’un autre côté, ils offrent des réponses concrètes et efficaces pour contenter

les aspirations des nouvelles générations de dentistes.


Des chirurgiens-dentistes

Des besoins en chirurgiens-dentistes à pourvoir pour

l’avenir de notre système de santé !


Depuis la crise sanitaire du Covid-19, une des priorités des gouvernements
successifs dans le domaine de la santé publique vise à lutter contre la désertification
médicale. Qu’il s’agisse de chirurgiens-dentistes, de médecins ou d’infirmières, la
question du nombre de professionnels de santé se pose, même si tous les acteurs
en la matière relativisent cette pénurie si souvent dénoncée. Ainsi, au début de l’été
2023, le directeur financier du groupe Les CDF - Les Chirurgiens-Dentistes de
France - Michel Bergougnoux, soulignait déjà qu’il fallait se concentrer sur les
disparités territoriales : «  À Nice, par exemple, vous avez 1 dentiste pour 500
de s’accentuer.  » C’est d’autant plus problématique, que les chirurgiens-dentistes
se sont vu confier de nouvelles missions, notamment en termes de prévention avec
l’ambition affichée de voir émerger la « première génération sans caries ».
L’ambition de garantir une égalité d’accès aux soins à tous els Français oblige les
autorités publiques à apporter des réponses concrètes à ce manque de
professionnels de santé.


Une nouvelle approche pour les chirurgiens-dentistes de

demain ?


Si la répartition des dentistes sur l’ensemble du territoire pose question, toujours est-
il qu’il faut également s’assurer que la France forme assez de chirurgiens-dentistes
dans les années à venir. Aujourd’hui, les professionnels s’inscrivant pour la première
fois à l’ordre ont, dans la majorité des cas obtenu un diplôme dans un autre pays de
l’union européenne (Espagne, Belgique, Portugal, …). La réforme des études de
santé ainsi que la création de 8 nouveaux centres de formation en odontologie
devraient permettre de solutionner en partie cette problématique de la formation.
Le virage préventif, adopté par la France, implique nécessairement de repenser
l’offre de soins des chirurgiens-dentistes dans sa globalité. Désormais, le « curatif »
s’efface peyu à peu devant l’éducation et la promotion de la santé ou encore les
techniques préventives. Si l’approche est différente, la rémunération des
professionnels de santé doit, elle-aussi, évoluer pour s’adapter à la nouvelle
situation, d’autant plus qu’une troisième évolution majeure impacte la profession
depuis plusieurs années.

Le salariat, une tendance forte des dernières années pour

les chirurgiens-dentistes


Il y a une dizaine d’années tout au plus, les étudiants obtenant leur diplôme de
Docteur en Chirurgie dentaire choisissaient, dans la très grande majorité des cas,
l’exercice libéral. Aujourd’hui, rejoindre (ou créer) un cabinet dentaire ne constitue
plus la seule voie possible, puisque de plus en plus de chirurgiens-dentistes
choisissent celle du salariat. La multiplication des centres dentaires, créés pour faire
face à ces problématiques d’égalité d’accès aux soins, explique en grande partie
cette transformation profonde. En 2024, près d’un chirurgien-dentiste sur 5 est
salarié, et leur nombre a doublé en une dizaine d’années.
Si ces centres dentaires répondent aux besoins des patientes et des patients, ils
satisfont également aux aspirations des jeunes chirurgiens-dentistes, qui
souhaitent se décharger des contraintes administratives et / ou réglementaires
inhérentes à l’exercice libéral. Une tendance, qui pourrait se confirmer et s’amplifier
dans les années à venir.



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