27 marsLa santé bucco-dentaire, un travail d’équipe !Les chirurgiens-dentistes apparaissent, aux yeux des patients, comme les expertscapables de les accompagner dans le suivi de leur santé bucco-dentaire. Cesprofessionnels de santé sont accompagnés par d’autres professions réglementéescomme les assistants dentaires, les assistants dentaires de niveau 2, … Enrevanche, d’autres professions tentent de se développer en France en dehors de toutcadre légal et réglementaire, ce qui a provoqué la réaction de toute la profession.Les chirurgiens-dentistes, les professionnels reconnus dela santé bucco-dentaireSi les professionnels de santé en général et les chirurgiens dentistes en particulierreconnaissent bien les compétences de chaque profession, il n’en est pas de mêmepour les patientes et les patients. Certaines évolutions récentes peuvent semer letrouble, et être à l’origine de certaines confusions. Ainsi, pour pouvoir exercer entant que chirurgien-dentiste, tant en cabinet libéral qu’en centre dentaire, leprofessionnel de santé doit justifier de l’obtention du diplôme d’état de Docteur enChirurgie Dentaire. Il peut également suivre une formation de spécialisation. Lesprofessionnels, ayant obtenu leur diplôme à l’étranger (principalement au sein del’Union Européenne), peuvent eux-aussi exercer à condition de respecter lesconditions strictes de l’ordre des chirurgiens-dentistes. Ces contrôles doivent garantirla qualité des soins bucco-dentaires dispensés sur l’ensemble du territoire.Des assistantes dentaires aux chirurgiens-dentistes, lesprofessionnels du quotidien !Dans les centres dentaires, les chirurgiens-dentistes ne sont pas les seulsprofessionnels à prendre en charge les patientes et les patients. Les assistantes etassistants dentaires les accompagnent dans la prise en charge de la patientèle. Auprintemps dernier, la loi créant un nouveau statut d’assistant dentaire de niveau 2 aété officiellement adoptée par le parlement (10 mai 2023).Cette proposition de loi avait été initiée pour satisfaire à une demande de laprofession. En effet, face à la pénurie de professionnels de santé et pour soulagerles chirurgiens-dentistes afin de libérer du temps médical, l’AD2 (Assistant dentairede niveau 2) devait pouvoir contribuer à plusieurs actes, qui lui étaient jusque làinterdits. Au moment des débats, l’ordre national des chirurgiens-dentistes s’étaitfélicité d’un ” un texte qui correspond aux attentes de la profession “. Pour lespatients, distinguer un assistant dentaire d’un AD2 peut se révéler impossible,bien qu’ils puissent se rassurer quant à la formation de chacun de cesprofessionnels.Les denturistes, une nouvelle profession en devenir ?En revanche, certains professionnels mettent en avant de nouvelles professions,sans que celles-ci soient reconnues par les autorités compétentes. Certaines de cesprofessions ne sont même pas inclues dans l’organisation des soins en France.Ainsi, un dirigeant de « France Denturistes » expliquait, aux micros de BFMBusiness, que les denturistes assuraient une pratique dentaire « plus abordable etplus respectueuse de l’environnement » que les chirurgiens-dentistesCes propos, qui pouvaient séduire certaines collectivités à une époque où ellesrivalisent d’imagination pour lutter contre les déserts médicaux, avaient irritéplusieurs professionnels et inquiété l’ordre professionnel lui-même, qui ne cesse derappeler : « toute intervention dans la sphère oro-faciale opérée par un individuqui ne serait pas chirurgien-dentiste est considérée, tant par l’Ordre qu’auregard de la loi, comme un exercice illégal ».Même si le métier de denturiste est reconnu dans certains pays, il ne l’est pas enFrance, et de tels propos sont de nature à créer de la confusion pour les patientes etla patients.Contactez-nous
Les chirurgiens-dentistes apparaissent, aux yeux des patients, comme les expertscapables de les accompagner dans le suivi de leur santé bucco-dentaire. Cesprofessionnels de santé sont accompagnés par d’autres professions réglementéescomme les assistants dentaires, les assistants dentaires de niveau 2, … Enrevanche, d’autres professions tentent de se développer en France en dehors de toutcadre légal et réglementaire, ce qui a provoqué la réaction de toute la profession.Les chirurgiens-dentistes, les professionnels reconnus dela santé bucco-dentaireSi les professionnels de santé en général et les chirurgiens dentistes en particulierreconnaissent bien les compétences de chaque profession, il n’en est pas de mêmepour les patientes et les patients. Certaines évolutions récentes peuvent semer letrouble, et être à l’origine de certaines confusions. Ainsi, pour pouvoir exercer entant que chirurgien-dentiste, tant en cabinet libéral qu’en centre dentaire, leprofessionnel de santé doit justifier de l’obtention du diplôme d’état de Docteur enChirurgie Dentaire. Il peut également suivre une formation de spécialisation. Lesprofessionnels, ayant obtenu leur diplôme à l’étranger (principalement au sein del’Union Européenne), peuvent eux-aussi exercer à condition de respecter lesconditions strictes de l’ordre des chirurgiens-dentistes. Ces contrôles doivent garantirla qualité des soins bucco-dentaires dispensés sur l’ensemble du territoire.Des assistantes dentaires aux chirurgiens-dentistes, lesprofessionnels du quotidien !Dans les centres dentaires, les chirurgiens-dentistes ne sont pas les seulsprofessionnels à prendre en charge les patientes et les patients. Les assistantes etassistants dentaires les accompagnent dans la prise en charge de la patientèle. Auprintemps dernier, la loi créant un nouveau statut d’assistant dentaire de niveau 2 aété officiellement adoptée par le parlement (10 mai 2023).Cette proposition de loi avait été initiée pour satisfaire à une demande de laprofession. En effet, face à la pénurie de professionnels de santé et pour soulagerles chirurgiens-dentistes afin de libérer du temps médical, l’AD2 (Assistant dentairede niveau 2) devait pouvoir contribuer à plusieurs actes, qui lui étaient jusque làinterdits. Au moment des débats, l’ordre national des chirurgiens-dentistes s’étaitfélicité d’un ” un texte qui correspond aux attentes de la profession “. Pour lespatients, distinguer un assistant dentaire d’un AD2 peut se révéler impossible,bien qu’ils puissent se rassurer quant à la formation de chacun de cesprofessionnels.Les denturistes, une nouvelle profession en devenir ?En revanche, certains professionnels mettent en avant de nouvelles professions,sans que celles-ci soient reconnues par les autorités compétentes. Certaines de cesprofessions ne sont même pas inclues dans l’organisation des soins en France.Ainsi, un dirigeant de « France Denturistes » expliquait, aux micros de BFMBusiness, que les denturistes assuraient une pratique dentaire « plus abordable etplus respectueuse de l’environnement » que les chirurgiens-dentistesCes propos, qui pouvaient séduire certaines collectivités à une époque où ellesrivalisent d’imagination pour lutter contre les déserts médicaux, avaient irritéplusieurs professionnels et inquiété l’ordre professionnel lui-même, qui ne cesse derappeler : « toute intervention dans la sphère oro-faciale opérée par un individuqui ne serait pas chirurgien-dentiste est considérée, tant par l’Ordre qu’auregard de la loi, comme un exercice illégal ».Même si le métier de denturiste est reconnu dans certains pays, il ne l’est pas enFrance, et de tels propos sont de nature à créer de la confusion pour les patientes etla patients.Contactez-nous
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